Premières analyses des résultats du premier tour à Tarnos avec une réflexion sur le vote le 24 Avril ICI
Présidentielles ... Tout peut arriver dans une société archipellisée... même le meilleur
Voter Macron ... sans carabistouilles.
Voter Macron, c'est simple.
Tellement simple, tellement impératif que beaucoup trop nombreux à gauche et à droite, s'acharnent à compléter ou dévaloriser le message.
On en voit des circonvolutions qui montrent, presque ou tout à fait, une culpabilité à voter pour Macron et contre l'extrême droite. On trouve toutes sortes d'expressions utilisées comme "Je vote pour Macron mais contre son programme" oui je "vote mais c'est pas la joie", toujours des "mais" comme si le bulletin contre l'extrême droite n'était pas un objectif de premier plan.
L'affiche que je vois proposée par le PC semble-t-il "Dimanche la battre et lundi le combattre" est de la même veine. Elle fera dire à certains "Autant combattre dimanche s'il le faut".
La tribune syndicale publiée par le JDD aurait gagné en crédibilité en nommant les protagonistes.
Certes, cette prise de position signée L Berger et P Martinez traduit une
unité syndicale devant le risque qui est clairement identifié: "Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs".
Cette alerte est salutaire, car ils ajoutent à propos de MLP pour conclure :"Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre". Mais le nom d'Emmanuel
Macron, qui sera face à Marine Le Pen le 24 avril pour le second tour de l'élection présidentielle, n'est jamais cité. Dommage.
C'est comme si, il convenait de se garder, une "poire pour la soif". Nous savons que le vote dit "révolutionnaire", a toujours existé. Voter contre ses idées pour un objectif plus lointain. Ce fut le cas pour certains votes "Giscard" en 1981. On entend murmurer aujourd'hui une petite musique délétère, consistant, par un vote à l'extrême droite, à permettre ainsi l'unité de la gauche. Analyse irresponsable, qui ne sait pas que si le pire arrivait ce serait terrible et irrémédiable.
Il faut donc voter Macron sans carabistouilles
compliquées.
Cette seule affirmation se suffit à elle même, surtout quand on voit que les soutiens de Mélenchon et sympathisants de la FI privilégient le choix d'un vote blanc.
Retenons le dessin de "Charb" quand il présente un votant indiquant être "un électeur de gauche qui vote extrême droite" et qui conclue "C'est un électeur d’extrême droite.
Point."
Jean Claude Hiquet 19-04-2022
Premières analyses des résultats du premier tour à Tarnos avec une réflexion sur le vote le 24 Avril ICI
Vote du 10-04: "Préparer demain"?. On verra plus tard. Assurer d'abord le présent.
La Présidentielle des 10 et 24 Avril va se dérouler dans un contexte qui n'a jamais été aussi lourd de menaces.
Il y a la guerre aux portes de l'Europe et
la Pandémie qui n'est pas achevée.
Et c'est précisément dans cette situation que l'on voit l'extrême droite dépasser les 35%. C'est dans cette situation que les candidats populistes sont potentiellement
majoritaires en France. Peut-on passer par pertes et profit ces données. Non.
Quand voici un an, la direction du PS s'apprêtait à soutenir YJadot, je toussais mais je comprenais. Les tergiversations autour des primaires m'ont fait tousser davantage. Aujourd'hui je devrais voter Hidalgo, non pas pour élire une Présidente, mais pour prendre date en vue de la recomposition de la gauche. Mais une présidentielle c'est fait pour écarter les candidats inacceptables et pour choisir un président.
On ne peut pas dire comme je le lis: "Je ne me laisserai pas abuser par les Médias...Je vote Hidalgo pour
préparer demain".
Trop d'aventurier à commencer par Trump ont été élus. Notre responsabilité c'est d'assurer d'abord le présent.
Le présent c'est, au premier tour, Macron en baisse régulière et Le Pen et Mélenchon en hausse régulière. On peut avoir qualifiés, 2 candidats populistes. Inconcevable.
Le premier tour consistera donc, à donner un élan suffisant au candidat qui fait ses preuves aujourd'hui, même si comme beaucoup je n'ai pas digéré la priorité donnée au capital sur le travail ou la théorie du ruissellement.
Le présent c'est affirmer que le populisme n'a pas sa place en France. C'est pour des raisons d'intérêt national, dans notre contexte insupportable et inédit, que je voterai donc Macron.
Je rejoins ainsi dans cette analyse la fédération progressiste récemment créée.
La reconstruction d'une gauche de gouvernement, impossible durant 5 ans, sera à l'ordre du jour dés le 24 avril au soir.
Jean Claude Hiquet 7 avril 2022
On assiste à une campagne présidentielle inédite.Le sujet unique en toute logique est
l'Ukraine. Beaucoup de candidats regrettent à tort, une non campagne. Les tensions
internationales ne sont elles pas un sujet central pour un futur président?
Pour les autres sujets on navigue à l'ancienne: Démagogies et radicalités l'emportent. A droite, on court après l'extrème droite et à gauche on convoque un passé glorieux qui va des "Jours heureux"
au "Changer la vie". Un esprit de recherche du possible, et de responsabilités, seraient
bienvenus. jch 13-03-22
Pour un RSA utile... Assez de démagogies
La mise en place d'un nouveau RSA est au centre de nombreuses controverses et propositions variées.
On se souvient du Revenu universel proposé par B Hamon en 2017. Sans contreparties et sans critères il fut à ces titres objet de critiques et considéré aussi comme d'inspiration libérale.
Dans le quinquennat qui s'achève E Macron a mis partiellement en œuvre 2 mesures pour les jeunes: l'extension de la garantie jeune existante et un revenu d'engagement autour de 550€. Ces mesures ont des montants faibles et un périmètre restreint. Insuffisant.
Il est proposé dans le programme du candidat Macron un RSA sous condition "d'activités de formation" à hauteur de 15 à 20h par semaine a-t-il déclaré lors de son meeting du 2 avril. Il avait aussi déclaré:" « ... il faut un revenu de subsistance pour toute personne, mais il faut pouvoir mieux accompagner chacune et chacun, reconnaître sa dignité, et lui demander une part de devoir pour celles et ceux qui le peuvent ..."
Ceci parait acceptable dans son principe s'il s'agit de formation avec un
accompagnement en vue de l'emploi.
Aujourd'hui, 42% des allocataires sont encore au RSA 7 ans après leur entrée.
La gauche y va encore de sa démagogie en opposant RSA et CDD comme s'il n'existait pas un nombre significatif de personnes sans objectifs ni
possibilités, et risquant la marginalité.
Pour celles-ci la société doit accompagnement et formation comme préalable à l'acquisition d' un emploi stable. Et il est responsable de pratiquer le donnant/donnant
Rocard, dans les années 90 a reconnu les limites du RMI, mis en place en 89. Il a regretté que le volet
"insertion" ait été un échec.
Un revenu, avec accompagnement d' insertion, est donc le projet actuel. Ce serait alors un RSA utile aussi aux jeunes de plus de 18 ans qui devraioent être concernés
Jean Claude Hiquet 03-04-22
Présidentielles à gauche: des candidats leurres en préparation de refondations futures
Quel triste spectacle que donne la gauche en ce mois de janvier. A moins de 10% ou même de 5% pour les partis traditionnels. Mais chacun dit qu'il peut gagner. Pathétique.
Ce ne sont en réalité que des candidatures leurres. Leur but, c'est la préparation de l'après pour se renforcer. Si on parle comme Macron c'est carabistouilles et compagnie avec des électeurs de gauche pris pour des cons. Ils iront donc voter ailleurs.
Au PS c'est le brouillamini total. Après avoir pensé soutenir Jadot au printemps 2021, le congrès souhaitait A Hidalgo en votant une disposition statutaire anti primaires. Puis volte face quand A Hidalgo défendant une candidature unique à gauche, souhaite participer à la primaire populaire de la gauche organisée les 27/30 janvier. Puis à nouveau marche arrière le 9 janvier, constatant le refus réitéré des autres candidats. Le PS ainsi pourra dire plus tard qu'il fut le seul à défendre jusqu'au bout le rassemblement de la gauche.
Chez les radicaux de gauche, on remet ça avec l'opération Taubira qui répète celle de 2002, avec le succès que l'on sait. C Taubira annonce le 9 janvier sa candidature à la primaire du 27-01. Elle est pour un rassemblement à gauche, qu'elle sait impossible, quelques jours de plus que A Hidalgo. Puéril.
Pour les écologistes Y Jadot refuse toute participation à une primaire fin janvier. Il est vrai qu'il avait déjà tenté un rassemblement en juin 2021 que les autres avaient boudé. C'est évidemment la grande erreur de n'avoir pas négocié la transformation de la primaire écologiste en primaire de la gauche.
Quant à JL Mélenchon, candidat le mieux placé selon lui, il est hors de question de se soumettre à une primaire. Ce n'est pas faux selon les sondages. De fait sa candidature permanente depuis 2017, constitue la meilleure assurance tout risque pour E Macron sur sa gauche.
Le PC lui, suit sa trajectoire pour conforter son audience. Une candidature "leurre" pour la présidentielle, lui permettra, espère t-il ,d'infléchir la ligne du PC. F Roussel fait une bonne campagne qui suscite parfois des "éternuements" dans les rangs du PC. C'est le cas sur l'Islamisme politique et sur la sécurité. Il affirme: "J'ai fait de la question de la sécurité une question importante de la campagne. Je ne laisserai pas ce terrain à l'extrême droite." On croirait du SRoyal en 2007.
Quand on ajoute à ce paysage, M Larroutourou qui commence une grève de la faim pour obtenir un rassemblement de la gauche, le tableau déplorable que présente la gauche est consternant comme jamais dans l'histoire. Elle sera laminée aux législatives quand il s'agira de solder la présidentielle. C'est de sa disparition nationale qu'il s'agit.
On sait très bien avec les désaccords profonds sur l'islamisme, la laïcité, la sécurité, l'Europe ou l'immigration qu'une candidature unique était impossible. Au moins il eut fallu travailler à un seul candidat hors JL Mélenchon.
Le réveil sera brutal après ce nouveau big bang qui s'annonce. Il ne restera plus
qu'à construire comme au début du 20ème siècle en préparant un congrès de Tours à l'envers.
Jean
Claude Hiquet 10 janvier 2022.
Un désastre à gauche qui se
prépare
Hidalgo vient de reconnaître, enfin, la situation dans laquelle se trouve la gauche. Elle demande une primaire. Il est trop tard. Il aurait fallu la proposer avec
celle des écologistes. C'est une implosion pour le PS qui se prépare si rien ne se produit.
Quant à Fabien Roussel, il refuse en affirmant que "le premier tour sert de primaies". C'est reconnaître que sa candidature n'a rien à voir avec un résultat à la présidentielle mais
sert uniquement à témoigner et recruter.
Bref on ne trouve chez les responsables que du mépris de fait pour le "peuple de gauche" qui va aller voir ailleurs. C'est un désastre à gauche qui se
prépare.
JC Hiquet 9-12-2021