Après "Canossa", quel accord? Le PS? "Oui à l'union. Non à JL
Mélenchon" *
Olivier Faure sera-t-il le dernier 1er secrétaire du PS?
+ Du PS parti de gouvernement, autonome et progressiste oui.
+ D'un "PS" satellisé par la FI, faisant bonne figure en tant qu'obligé de JL Mélenchon, sans doute non.
En novembre 2021, après une année de tergiversations O Faure indiquait que "l'Union populaire" était "faite pour les Nuls". Merci pour
lui.
Aux présidentielles, il y eut un score inédit pour JL Mélenchon et la crainte, de disparaître de l'Assemblée nationale
pour les autres "Gauches". Mais on oublie au passage que dans les 22% de JLM, il y avait bon nombre de "votes utiles" provenant du PC, du PS, et d'EE.
Que s'est-il passé du 26 avril au 4 mai? Une négociation sur un programme partagé? Non pas. C'est dans la
repentance que PC, PS, et EE sont allés quémander. Ils ont accepté une place en 3ème classe du train lancé par Mélenchon à 20h05 le 24-04: Destination Matignon Montez ou
"Partez".
Pourquoi cette intégration à la NUPSE? Pour sauver des sièges c'est incontestable. Il
y eut devant la Bérézina qui s'annonçait, la crainte de n'offrir aucune perspectives. Dans cette peur du vide, le seul bloc crédible, apparemment, se trouvait être celui de la FI.
Et dans la précipitation, en position défensive, les partis de gauche sont allés, offrir leurs implantations locales à JL Mélenchon qui réalise ainsi l'OPA sur la
gauche dont il rêve depuis 2005. Acculés, dans les cordes, les 3 partis de la gauche de gouvernement sont allés à Canossa comme le souligne JM Bouguereau . (Voir ci dessous)
Ce n'était nullement une négociation, une co-constructuon. Il s'agissait de vassaux assurant fidélité à leur
suzerain.
La forme que les discussions ont prise, parle d'elle même. Un lieu unique: les locaux de FI. Jamais de discussions
collectives car chaque organisation n'a qu'un seul interlocuteur: JL Mélenchon ou ses collaborateurs directs. Il y a autant de textes de compromis que d'organisations. La convergence, le
fonctionnement sont donc assurés par la FI. Cette architecture a une seule clef de voûte: JL Mélenchon. Cette personnalisation à outrance que l'on perçoit de
l'affiche dévoilée dès le 24-04, ne serait qu'une question formelle! Non pas. Victor Hugo indiquait avec raison que "La forme ce n'est le fond qui remonte à la
surface".
En réalité, ceci n'est pas accepté tel quel par les partis de gauche. J'ai entendu le 2 mai FRoussel répondant à LSalamé qui demandait si l'affiche en question serait la sienne pour la campagne et ce
fut un "non" répété en réponse.
Il est clair que l'accord signé à gauche n'est pas programmatique mais à visée exclusivement électorale. Il
n'y a que des généralités, y compris sur l'Europe dont l'évocation reste hors sol, déconnectée de la guerre en Ukraine (3 lignes sont consacrées à ce conflit à la fin de l'accord avec le PS).
Dans cet accord je partage l'avis de F Kalfon: "On fait la course à l'échalote de la radicalité. On a perdu d'avance. Aucun de nos 5
présidents de région ne soutient cet accord"
Consulter le texte complet ci-dessous.