D'ici à demain / Maurice Jean Claude Hiquet
 D'ici à demain / Maurice Jean Claude Hiquet

« On est socialiste à partir du moment où l'on a cessé de dire : " Bah ! C’est l'ordre des choses ; il en a toujours été ainsi, et nous n'y changerons rien ", à partir du moment où l'on a senti que ce soi-disant ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d'égalité, de solidarité qui vit en nous. ».

Léon Blum

Je ne pardonnerai jamais...

"Je ne pardonnerai jamais à ma famille, la gauche, d'avoir abandonné la nation aux nationalistes, l'intégration aux xénophobes et la laïcité aux communautaristes."

Jean Daniel ancien directeur de l'Obs, ami d'Albert Camus.

Interrogeons-nous plutôt sur les causes réelles du vote RN. L'immigration, l'insécurité, le sentiment de déclassement économique, impression que le « système » favorise toujours les autres... Voilà des sujets que la gauche devrait traiter, au lieu d'aller chasser des sorcières qui n'existent pas ! Si le RN avance, c'est aussi parce que nous lui cédons du terrain de manière continue depuis quatre décennies. Si l'on écoute certains responsables politiques de gauche, il ne faudrait pas parler de laïcité, de liberté d'expression, de sécurité ou encore d'immigration, de peur de conforter le constat posé par Marine Le Pen. Mais à force de nier le réel de peur de passer pour des « fascistes », on finit par se prendre en pleine face ET le réel, ET le «fascisme». Chloé Morin

Tourner la page, pour rassembler et gagner .. en 2027

Le RN aux portes du pouvoir …

Le contexte actuel inédit, avec le RN aux portes du pouvoir, rend urgente la présence d’une gauche crédible et donc d’un PS refondé. Nous sommes menacés aussi au plan international par les populismes radicaux d’extrême droite et en France par une gauche radicale qui, sous l’emprise de la FI, a opéré une dérive sectaire. Je partage cette phrase ancienne de Jean Daniel : "Je ne pardonnerai jamais à ma famille, la gauche, d'avoir abandonné la nation aux nationalistes, l'intégration aux xénophobes et la laïcité aux communautaristes." Ainsi nous voulons tourner la page pour n’avoir aucun tabou, et rompre avec des dérives insupportable sur la laïcité, l’Islamisme ou la démocratie. L’exclusion récente de Jérôme Guedj, de la marche contre « l’islamophobie » en est une illustration.

C’est une nouvelle alliance qui est proposée, «une fédération de la Gauche et des écologistes dotée d’une plate- forme programmatique commune, véritablement démocratique, capable d’abriter les sensibilités de la gauche républicaine». C’est une « nouvelle page » qui sera d’actualité. Le cheminement  envisagé associera les militants à chaque étape pour assurer une nouvelle crédibilité, rassembler et gagner.

Pour de nouvelles assises du socialisme démocratique et républicain

En 1974, les "assises du socialisme" avec la réunification duPS, du PSU de Rocard, de clubs et la caution de forces syndicales (CFDT) et associatives avaient favorisé la victoire de 1981. Aujourd'hui c'est une fédération allant de Rebsamen, à Clémentine Autain en passant par "Place publique", qui permettra une dynamique nouvelle pour espérer. C'est une condition impérative pour une présence de second tour en 2027. JCH 25-06-25.

Orientations de ce qui devrait être le nouveau visage de la gauche pour préparer 2027.
Ce texte d'orientation est appelé à tourner la page du NFP et du suivisme par rapport à la FI de Mélenchon. Il devra servir de base à de nouvelles alliances pour 2027
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INSTABILITÉ: Urgences  en cette fin 2024

A l’attention de nos élus et responsables politiques :

 

L’instabilité dans laquelle a basculé notre pays fait peser sur nous le risque d’une crise économique aux conséquences sociales dramatiques.

D’ores et déjà en France, des projets d’investissements sont gelés, les intentions d’embauches sont révisées, les défaillances d’entreprises de toutes tailles se multiplient au point d’atteindre un niveau inconnu depuis longtemps.

Derrière ces remontées en temps réel de nos capteurs de terrain sur tout le territoire – dont toutes nos organisations disposent massivement – c’est l’économie réelle, l’avenir des entreprises et le quotidien des salariés, qui sont en jeu. Les conséquences d’une instabilité prolongée, pour notre société, sa cohésion, les femmes et les hommes qui la composent, en seraient graves.

Dans le respect du fonctionnement de nos institutions et des choix des élus de la Nation, il est de notre devoir de vous alerter sur les risques réels qu’une telle instabilité génère.

Comme vous, les acteurs sociaux que nous sommes – représentants des organisations syndicales et patronales - sommes profondément attachés à la démocratie et à la démocratie sociale. Nous sommes déterminés à participer pleinement aux transformations de notre société, confrontés à une situation budgétaire et a des mutations sans précédent qu’elles soient technologiques, géostratégiques, démographiques ou climatiques.

C’est pourquoi nous appelons, au nom de la confiance que les millions de salariés et chefs d’entreprise que nous représentons placent en nous et de l’esprit de responsabilité qui nous guide, à retrouver au plus vite le chemin de la stabilité, de la visibilité et de la sérénité. La voie du paritarisme qui passe par le dialogue, la négociation collective et la construction de compromis, est en capacité d’apporter des réponses concrètes. Nos organisations en ont fait encore récemment la démonstration.

Il en va de notre capacité à être porteurs de progrès et de justice sociale, de performance économique et sociale et de respect de l'environnement.

Les interlocuteurs sociaux seront comme toujours au rendez-vous du dialogue et de la responsabilité.

François Asselin, Président de la CPME / Cyril Chabanier, Président de la CFTC/François Hommeril – Président de la Confédération française de l’Encadrement – CGC Marylise Léon – Secrétaire générale de la CFDT/Patrick Martin, Président du Mouvement des entreprises de France/Michel Picon, Président de l’U2P

Fréderic Souillot – Secrétaire général de Force Ouvrière

La gauche mélenchonisée à la dérive.         Tout à reconstruire. "Rendez nous Jaurès"

Voila la gauche, enfin une partie, réunifiée autour de la NUPES, c'est à dire Mélenchonisée. L'apparence, le message, c'est une Union de la gauche, reconstruite et rassemblée pour un jour gouverner.

La réalité, c'est une trahison et l'abandon des valeurs de la gauche. L'orientation choisie et imposée par la "France insoumise" rend la gauche méconnaissable.

Nous avons déjà vu comment, PC, PS, EELV sont allés à "Canossa" en juin 2022, pour quelques places aux législatives. 
Aujourd'hui, on assiste médusés, à une dérive populiste comme jamais. On attise non pas le combat des idées mais la rancœur voire la haine. Tout est bon pour décrédibiliser, délégitimer Macron. On préfère le raccourci rapide à l'argument et ceci jusqu'au ridicule. On a même instrumentalisé la rafle du Vel d'hiv. Même jusqu'à l'assemblée nationale, "La fin justifie les moyens". Cette orientation est le contraire de la gauche, de celle de Jaurés en tout cas. L'hebdo "Franc Tireur" en a fait sa une du N°36.

 

Déjà depuis 2017, l’évolution de JLM posait problème. Sa menace de mettre un million de personnes sur les Champs Elysées, ou de prendre la direction du mouvement ouvrier avaient contrarié, c'est le moins, les dirigeants de la CGT.

Il avait installé ses initiatives dans la radicalité qui devenait ainsi une orientation politique en elle même. C'était là, une rupture avec les fondamentaux de la gauche et en particulier de Jean Jaurés qui sur ces sujets s'était toujours opposé à J Guesde. R Glucksmann écrit "Il y a toujours eu des J Guesde pour penser que la mobilisation pour Dreyfus était petite bourgeoise, des pacifistes préférant composer avec des Tyrans ... "

 

C'est le cas sur l'Ukraine. JLM est certes partiellement revenu sur ses déclarations de 2021 indiquant que Poutine allait régler les problèmes comme il l'a fait en Syrie. Mais il reste comme il dit "non aligné" qui est une appellation datée des années 1950 à propos  des 2 blocs "USA/URSS" qui n'a rien à voir avec la configuration actuelle. Il est contre la guerre certes mais sans nommer l'agresseur. Même S Royal nouvelle convertie à la NUPES va jusqu'à remettre en cause la résistance ukrainienne. Ce serait la gauche?

Le sommun est atteint avec la Chine. Il instrumentalise De Gaulle, pour, hors contexte laisser penser que Taîwan est aussi Chinois. Ainsi il reçoit "les félicitations et les remerciements d'un régime qui parque des millions d'êtres humains dans des camps" (R Glucksmann). Est ce admissible pour le mouvement socialiste qui avait rompu avec ceux qui, aussi à gauche, n'étaient pas gênés par la colonisation en Algérie?

 

Le populisme de la FI n'est plus soutenable, après avoir épousé largement les thèses complotistes tout au long de l'époque COVID et défendu des affabulations sur la liberté individuelle, proches de l'individualisme libéral. Tout cela en opposition à l'esprit et à la lettre de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Il en va de même de la laïcité. JLM ferait bien de s'inspirer des propos tenus pas H Pena-Ruiz à un rassemblement de la FI. Mais par électoralisme, il sacrifie des principes qui fondent la Gauche.

Cet état d'esprit on le retrouve à propos de l'Europe. La démagogie souverainiste, il l'utilise. Il ne s'agit plus de co-construire l'Europe mais d'y installer un rapport de force. Ou en serions nous si une telle orientation avait été suivie?

 

Tout cela suffit largement pour affirmer que JL Mélenchon, a dérapé des rives de la gauche. Son autoritarisme en fait le vrai "Gourou" de la NUPES. PC, PS, EELV se sont fourvoyés. 
Plus vite sera le mieux pour la fin de cet accord électoral. Il est d'ores et déjà venu le temps de la mise en chantier d'une refondation de la gauche. 
 JC Hiquet 16-08-2022

Gauche et PS. Proposer ce que l'on ferait au gouvernement, et ne pas proposer ce que l'on ne ferait pas. Gagner en crédibilité.

 

La gauche éparpillée aujourd'hui, en courants et chapelles, en vieux partis ou en groupes autour de projets personnels (Chez Mélenchon Hamon et Macron) n'est plus identifiable. Pourtant si on ajoutait toutes ses forces, son score atteindrait la majorité.

Les électeurs ont déserté, et pas uniquement depuis 2017, des appareils fossilisés, des pratiques politiques hors sol ou des discours déconnectés des citoyens, sans parler de l'exemplarité qui a largement fait défaut.

Il manque aujourd'hui cruellement une gauche de gouvernement. Comment la définir? Elle ne peut être que dans le possible à réaliser, et la transformation de la société dans la justice et la protection. Elle ne peut pas être dans le slogan ou la démagogie. Une véritable gauche de gouvernement, pour gagner en crédibilité doit proposer uniquement ce qu'elle réaliserait après le retour au pouvoir. 

Jean Claude Hiquet 4 juin 2018.

Proposer ce que l'on ferait au gouvernement, et ne pas proposer ce que l'on ne ferait pas.
Gauche et PS. Proposer ce que l'on ferait au gouvernement, et ne pas proposer ce que l'on ne ferait pas. Gagner en crédibilité.
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Saint Jean de Marsacq 

RECLAMES

 Bayonne

Mairies du Seignanx et Bassin de vie

Ces mots de Voltaire sont éclairants. Il livre une définition du fanatisme
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CAUTERETS

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